Certains ont pu dire que le Flat-Coated est issu du Terre-Neuve, mais si on remarque combien sa taille moyenne le fait ressembler aux chiens arrivés en France et employés au sauvetage, il paraît plus exact d'affirmer que le Terre-Neuve et le Flat-Coated sont tous deux issus des chiens venus de Terre-Neuve, et qu'une sélection cynophile, en fonction de critères utilitaires et morphologiques, a abouti à la création de deux races distinctes.

Et c'est ici qu'intervient le génie des éleveurs britanniques, qui, dès la première moitié du XIXème siècle, furent précurseurs en matière de sélection et d'amélioration des races canines. En ce qui concerne le Flat-Coated, sa spécialisation de Retriever exigeait que l'on améliore son flair, comme sa réceptivité au dressage et son activité, et, dans cette perspective, on le croisa probablement avec d'autres races. D'ailleurs, sa silhouette rappelle immédiatement celle du Setter.

Il commença par s'appeler Wavy-Caoted Retriever, autrement dit Retriever à poil onduleux et non ondulé, la différence étant d'importance.
 

Qu'est-ce que le Flat Coated?

Comme tous les Retrievers, le Flat-Coated a un style bien à lui, même si on retrouve chez ce chien des caractéristiques communes à l'ensemble de la famille, notamment la sociabilité, le goût du rapport et celui de l'eau.

 Cette race a probablement été développée à partir des spaniels et, sans doute, du sang de Colley lui fut-il injecté pour produire le poil plaqué. C'est en tous cas vers 1800 qu'elle fut fixée, grâce au travail de Mme Shirley, éleveur à Ettington, dans les West Midlands, en Grande Bretagne. C'est Mr Braisford qui présenta pour la première fois un chien ainsi dénommé lors de l'exposition de Birmingham, en 1860, l'une des toutes premières expositions canines anglaises. Malheureusement, cet éleveur omit de préciser comment il avait obtenu ce chien, d'où le mystère qui entoure, depuis, les origines du Flat-Coated. On a invoqué un croisement avec un Setter ou un Pointer, cette dernière supposition étant moins crédible. Ce qui est en revanche certain, c'est l'apport du Labrador, mais vers la fin du XIXème siècle seulement. Cette race, dont la sélection avait été sans doute plus soignée, était en effet déjà parvenue à un type plus performant que ne l'était alors le Flat.


 

Le Flat-Coated est bien entendu le fruit de la sélection des chiens de chasse opérée par les britanniques au XIXème siècle. Ce pendant c'est de l'autre côté de l'Atlantique qu'il faut d'abord aller chercher ses origines, là où était pratiqué la pêche à la morue, depuis le XVIème siècle. Cette activité avait entraîné l'apparition d'un auxiliaire canin capable d'aller rechercher dans une eau glaciale le poisson échappé ou prisonnier des mailles des filets. Un tel chien, les Terre-Neuvas n'avait pu ni le créer, ni l'amener de l'Europe où il n'existait pas, aussi l'hypothèse la plus vraisemblable est qu'ils l'ont trouvé sur place, non pas l'Île de Terre-Neuve, inhabitée avant l'arrivée des européens, mais sur les côtes septentrionales d'Amérique.

Toujours est-il que la population canine se multiplia sur l'Iles (aux chiens de pêcheurs s'étaient ajoutés les chiens de bât et de garde), à tel point que dès 1780, des mesures durent prises par le gouverneur pour en limiter les effectifs, et que, menacés d'être abattus, beaucoup finirent, après 1815, par affluer à Poole, port d'attache anglais des terre-neuves.

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